Bonjour Sylvie, peux tu te présenter en quelques mots ?
Sylvie Clément, mais mon pseudo sur le web depuis 1995, c’est Oelita. Je développe des sites web WordPress en freelance depuis 5 ans. Avant ça, j’ai toujours fait de l’informatique, dans une grande entreprise.
Raconte nous ta 1ère rencontre avec WordPress ?
J’ai plongé dans WordPress pour pouvoir utiliser l’extension BuddyPress !
Les outils web open-source, j’avais commencé à en utiliser à partir de 2000 avec phpBB, SPIP, DotClear, Joomla, Dokeos, Chamilo, avant d’arriver sur WordPress en 2011. Je voulais construire un site un peu costaud, un site de gestion et de partage de listes pratiques du quotidien. Je savais déjà faire un site simple avec Joomla, mais là je cherchais comment avoir un site communautaire sans réinventer la roue. Je suis tombée sur l’extension BuddyPress qui correspondait très bien à mon besoin. Du coup, je me suis dit que j’allais tester ce fameux WordPress, que je pensais n’être alors qu’un outil de blog un peu évolué, mais qui semblait prometteur. J’ai tout de suite hyper bien accroché : j’ai trouvé que pour développer, c’était vachement bien fait, un très bon framework. J’ai monté mon site, et c’était parti, je n’avais plus envie d’utiliser autre chose…
Quel rôle a WordPress dans ton quotidien ?
Je m’en sers tous les jours. Je suis devenue freelance en développement WordPress en 2013. Je travaille en direct sur des sites vitrines ou e-commerce pour des petites entreprises, dans ma région. Mais je travaille aussi en prestataire pour des agences qui cherchent des compétences BuddyPress, ou pour faire du développement back-office sur des sites de marques.
Et puis après avoir assisté à des WordCamp Paris, participé aux meetups parisiens, je voulais partager à mon tour, alors je me suis lancée pour devenir oratrice, puis organisatrice de meetup, puis organisatrice de WordCamp. Parce que j’aime aussi WordPress pour la qualité de sa communauté, sa bonne ambiance, son côté pas du tout élitiste.
Ta vision de WordPress dans le futur ?
Je suis une mauvaise voyante, je ne regarde pas le futur, juste le présent. J’ai déjà vu passer tellement de techniques, mais aussi de modes… Je préfère le solide à l’attrait de la nouveauté.
Qu’est-ce que tu aimerais améliorer ?
Qu’on puisse migrer l’url de son site simplement et nativement. C’est un besoin basique, qui ne devrait pas être si rebutant pour des débutants.
Peux-tu nous parler de ton intervention dans ce WordCamp ? Qu’est ce qui t’a motivée ?
J’avais d’abord envie de parler du métier de développeur, depuis un moment. J’aime coder, et je trouve que ce métier est mal perçu, victime de plein d’idées fausses. Je ne comprends pas pourquoi il n’attire pas plus de femmes, aussi.
Et puis au quotidien, je fais face à peu près tous les jours à un dilemme du type : là, je code, ou j’utilise une extension ?
Donc coder ou ne pas coder, mon sujet regroupera ces deux aspects : à la fois du culturel-socio-philo, et du pratico-pragmatique. Oui, c’est peut-être un peu (trop ?) ambitieux.
As-tu d’autres passions que WordPress ?
Mon principal loisir, c’est que je joue : aux jeux vidéo, aux jeux de plateau, à PokemonGo (je suis accro).
J’ai 5 grands enfants qui ont de 14 à 28 ans, et je suis très proche d’eux…
Cite-moi 3 héros ou personnes que tu aimes
Je n’aime pas les héros. Je n’ai jamais eu besoin de modèles, et personne n’est tout blanc ou tout noir. C’est trop manichéen pour moi, les héros. Trop inaccessible, aussi.
Mais mon jeu video préféré, c’est Heroes of Might and Magic, ahah.
Une citation qui te correspond ?
C’est en forgeant qu’on devient forgeron.
As-tu quelque chose à ajouter ?
Chacun sa route, ne vous mettez ni modèles ni barrières, et restez toujours à la fois curieux et critique.
Retrouvez Sylvie sur twitter @Oelita
Crédit photo à la une Sam McGhee